Automutilation

Lorsque la souffrance psychologique devient trop forte, trop incompréhensible, trop difficile à gérer, les adolescents recourent souvent à la souffrance physique. Soit par besoin de se sentir vivant, soit par « devoir » de se punir, soit parce que c’est le seul moyen d’expression qu’ils ont trouvé.

Dans tous les cas, il ne faut jamais prendre le phénomène à la légère ou le réduire au simple besoin qu’on fasse attention à lui, à elle. Que ce soit les expériences dangereuses ou la scarification, l’adolescent teste ses limites à son propre détriment. Il faut agir, et vite, car il peut développer une dépendance face à cela.

La conduite du chien redonne confiance au corps, aux gestes, aux actes. Il place l’adolescent dans une dynamique vivante où lorsqu’il agit, cela a des conséquences. Il doit dès lors s’adapter pour obtenir ce qu’il veut, et très vite, il voudra des résultats, car c’est gratifiant. C’est le début d’un travail qui modifiera son image de lui-même et l’éloignera des pratiques qui ne lui conviennent pas.

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